Les cloches de Pâques

Les cloches de Pâques

Le titre m’est venu spontanément

même si je pense qu’il ne va pas plaire à tout le monde. Toutefois, en sachant que ce dernier point

m’indiffère complètement,

j’ai tout de même décidé de vous partager

mon point de vue sur comment

une seule célébration religieuse est venue masquer

une réalité naturelle de nos vies.

Il n’y a rien de scientifique dans ma démarche

mais plutôt un postulat basé sur un recoupement d’informations qui permet à mon raisonnement

de plutôt bien tenir debout, même si cela dérange...

Bref et commençons par répondre

à une première question :

Pourquoi Pâques ne tombe jamais à la même date ?

Alors que Noël est toujours le 25 décembre,

l’Ascension le 15 août, etc.,

Pâques lui s’avère fantaisiste et se promène sur quasiment 1 mois, entre le 22 mars et le 22 avril

La réponse est que chaque année,

Pâques fait l’objet d’un calcul fort savant

basé sur la formule suivante :

Cette formule a été érigée en 325 lors du Concile de Nicée sous la houlette d’un empereur pour lequel le mot tyrannique est un doux euphémisme, Constantin 1er. C’est ce concile qui a donnée en orient, plus précisément en l’actuelle Turquie, naissance à la chrétienté telle que nous la connaissons encore aujourd’hui.

Mais là n’est pas le propos de cet article,

d’autant que je ne pratique aucun prosélytisme.

Alors retournons à notre formule pour la décortiquer.


Le 21 mars est la date qui a été promue

comme officielle pour l’église romaine en 385

comme étant celle de l’équinoxe de printemps.

Or, même à cette époque,

les connaissances en astrologies étaient

déjà suffisamment complexes et nos ancêtres savaient que les équinoxes et les solstices ne se déroulent pas

à dates fixes puisqu’elles découlent de la course

de notre planète autour du soleil

et donc de la position de celui-ci

dans notre ciel quatre fois par an.

Il existe assez de sites archéologiques sur la planète pour le prouver.

Si l’on reprend les dates des célébrations chrétiennes dans leur globalité, on ne peut que constater que sans exception, elles se juxtaposent sur les célébrations d’anciens cultes qui avaient lieu en fonction de la position du soleil et de la lune, deux astres qui étaient honorés comme représentant les forces féminines et masculines qui œuvrent à l’avènement de la vie, et ça,

ce n’est pas du tout chrétien !


Pour en revenir à l’équinoxe de printemps,

base du calcul du jour de Pâques,

je vous propose de prendre en exemple

celui de l’écriture de cet article en 2024,

soit le 20 mars.

Qu’est-ce que le jour de la lune ?

Il s’agit tout simplement de la pleine lune

qui était le grand marqueur des célébrations païennes

en l’honneur du féminin qui n’a pas une grosse côte

au sein de la chrétienté il faut le reconnaître.

Dans toutes les traditions polythéistes

qui œuvrent toujours autour du globe,

il s’avère que le calendrier des célébrations

est en huit temps, et suit toujours le même rythme :

  • Une fête solaire d’équinoxe ou de solstice
  • Une fête lunaire intermédiaire

Ce rythme reprend

le balancement

des forces cosmiques

qui nous animent

et qui oscillent en harmonie entre le masculin

et le féminin.

Notion que l’on retrouve dans de nombreux symboles.

Donc si nous en revenons à 2024,

tout en respectant ce qui se pratiquait en 325,

la lune qui suit l’équinoxe de printemps est le 25 mars.

Poursuivons avec

le quatorzième jour...

2024 est l’année parfaite pour rédiger cet article

car ce quatorzième jour tombe pile poil le 08 avril 2024, jour de la lune noire.

Vous constaterez que je n’emploie pas

le terme de nouvelle lune

puisque la lune est toujours la même,

sauf que, 13 fois par an,

elle ne réfracte pas la lumière solaire.

Car c’est ce que célébraient les anciens,

le fait que le féminin reçoit les forces masculines

pour les sublimer en les réfléchissants,

car sans la lune point de rayonnement solaire

au cœur de la nuit pour guider les hommes...


C'est ce qui dans la pensée chrétienne

colle sur le dos d’Ève,

et par extension de toutes les femmes,

l’intégrale responsabilité de la misère humaine,

le corps étant objet de désirs impurs,

en particulier celui des femmes !

Si nous poursuivons notre investigation,

avec “le dimanche qui suit”,

sachant qu’il s’agit d’une traduction postérieure

au Concile de Nicée, alors qu’à l’époque,

c’est plutôt le chabbat juif la référence.

Mais là aussi, avec la notion de 7

comme étalon à ce jour de repos religieux,

nos ancêtres ne se basaient manifestement pas du tout sur quelque chose d’écrit sur un parchemin,

mais d’inscrit dans le ciel et qui suivait le mouvement

de l’astre féminin qui est la lune, puisque :

  • 7 jours après une lune noire, nous avons le premier quartier
  • 7 jours après le premier quartier, nous avons la pleine lune
  • 7 jours après la pleine lune, nous avons le dernier quartier
  • 7 jours après le dernier quarter, nous avons la lune noire

Et c’est reparti pour un nouveau mois,

basé sur la lunaison.

Oui je sais, une année pour nos anciens auraient

donc eu 13 de ce qui correspond à nos mois et non 12.

Le fameux 13 qui... mais ce n’est pas le sujet de cet article et revenons à Pâques 2024 !


Si nous suivons la règle du Concile de Nicée,

“La fête de Pâques est célébrée le dimanche

qui suit le quatorzième jour

de la Lune qui atteint cet âge

au 21 mars ou immédiatement après” :

  • L'équinoxe étant le 20 mars 2024
  • La peine lune étant le 25 mars 2024
  • Le 14ème jour qui suit étant le 08 avril 2024 qui est un lundi

Quid du dimanche d’après ?

  • Est-ce le dimanche après le 21 mars qui voudrait dire le 24 mars ?
  • Ou est-ce le dimanche après le 08 avril, soit le 14 avril ?

Alors pourquoi Pâques 2024

est le 31 mars ?

C’est là que les cloches arrivent...

Trois jours avant Pâques,

et en signe de deuil de la mort du christ,

toutes cloches cessent de carillonner.

Cette tradition est apparue en Europe au VIIème siècle,

les 3 jours de silence symbolisant la résurrection.


Et c’est maintenant que mon propos

peut devenir fâcheux...


Au regard des célébrations de Pâques en 2024

qui ne tiennent en aucun cas compte de ce que

la règle exige depuis 1699 ans

en fixant arbitrairement à la louche

le dimanche de pâques le 31 mars

et non le 24 mars ou le 08 avril comme il se devrait,

la question que moi et moi seule

je me pose est la suivante :

Est-ce que les cloches

que l’on fait taire

ce ne serait pas nous in fine ?

Il s’avère que les célébrations dites païennes

qui suivent l’équinoxe de printemps

sont liées à la fécondité.

C’est lorsque le soleil darde de sa toute-puissance renaissante ses rayons en l’astre lunaire

que démarre la période

où les corps exultent dans leurs rapprochements.

Cela se voient d’ailleurs partout

quand on observe la nature.

Ces célébrations honoraient par conséquent

la sexualité à travers le pouvoir féminin

permettant la jouissance qui précède le don de la vie.

Soit quelque chose

de pas du tout chrétien

qui a aussi donné naissance si je puis dire

à l’immaculée conception

au passage !

Donc, quoi de mieux que de réduire au silence ce qui est instinctuel en nous puisque nous sommes des êtres de nature, que de l’ensevelir sous un manteau mortifère ?

C’est ainsi que l’on fait

taire les cloches...

Du moins, c’est comme cela,

QUE MOI ET MOI SEULE

je l’analyse.

Et comme je n’ai de cesse de le dire et de le répéter :

ne me croyez surtout pas et vérifiez par vous-même,

parce que moi, je ne vous prends pas pour des cloches, mais pour des êtres puissants

capables d’une profonde réflexion,

comme la lune,

et surtout capable de discernement

qui consiste à dire ce qui nous cerne et nous ment...

Mais au fait,

pourquoi je voulais tant vous parler de Pâques alors que je m’intéresse à la vision du monde via le prisme de la Médecine Traditionnelle Chinoise ?

Il s’avère que de ce côté-là aussi

tout n’est pas blanc-blanc

et que les conjonctions du monde moderne

ont un peu moins mais quand même,

mis à mal une tradition séculaire

qui n’avait que pour vocation

d’assurer le bien-être de toutes et tous.


Dans la tradition chinoise,

cette notion de 8 temps des célébrations païennes

se retrouvent dans le calendrier

avec 4 saisons et 4 intersaisons de la terre.


De nos jours, les intersaisons de la Terre

sont fixées à des dates fixes.

Or, s’il y a 5000 ans, les européens,

les natifs des Amériques, les africains, et les autres,

calculaient les grands évènements du cycle de la vie

en se basant sur la course du soleil et de la lune

dans le ciel,

pourquoi les Chinois seraient la seule exception ?

Cela ne tient pas debout une seconde...


J’ai donc effectué DE MON PROPRE CHEF

une juxtaposition de la méthode de calcul

du Concile de Nicée

sur les principes du calendrier des saisons chinois.

Ceci me permet de déterminer suivant

le processus des astres, les dates des intersaisons.


J’ai quand même vérifié par l’observation,

qui est le grand point fort de la

Médecine Traditionnelle Chinoise,

ce qui se passait dans la Nature

pour m’assurer si ce mouvement énergétique

lié aux positions du soleil et de la lune,

se vérifiaient dans le comportement des végétaux

et des animaux.

Parce qu’eux,

ils n’ont pas de mental pour inventer des calculs tordus.


Et vous savez quoi ?

Et bien ça matche

à chaque fois !!

Mais comme je vous l’ai déjà dit :

vérifiez-le par vous-même avant de donner foi à mon son de cloche...

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